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Décès de la magistrate Biefun-Doorga
Le Dr Nishan Moheeputh écrit au Medical Council pour contester sa suspension
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Décès de la magistrate Biefun-Doorga
Le Dr Nishan Moheeputh écrit au Medical Council pour contester sa suspension

Le Dr Nishan Moheeputh est mis en cause dans le décès de Varsha Devi Biefun-Doorga d’une septicémie.
Le couperet est tombé le 13 février au Conseil de l’ordre des médecins pour le Dr Nishan Moheeputh, mis en cause dans une enquête interne suite au décès de la magistrate Varsha Devi BiefunDoorga, survenu le 23 juillet 2024. La défunte, après une intervention chirurgicale dans une clinique privée pratiquée par le Dr Moheeputh, est décédée des suites d’une septicémie causée par une perforation intestinale.
«Le Conseil de l’ordre des médecins tient à informer le public que le Dr Moheeputh, spécialiste en chirurgie plastique, reconstruction et microchirurgie, a été suspendu de l’exercice de la médecine à compter du 13 février. Toute pratique médicale entreprise par le médecin serait interprétée comme illégale en vertu de l’article 37 (5) et une infraction en vertu de l’article 44 de la Loi sur le Conseil médical», peut-on lire dans un communiqué. Cette décision fait suite aux explications fournies par le Dr Moheeputh, représenté par Me Vikash Teeluckdharry, dans le cadre de l’enquête. Cependant, le Conseil médical, insatisfait de ses réponses, a opté pour sa suspension.
Selon nos informations, dans un courrier adressé au principal concerné, le Registrar du Conseil de l’ordre indique qu’une enquête préliminaire a été menée, sous l’article 13 de la loi sur le Conseil médical, à la suite de la plainte déposée par Nalini Biefun, mère de la victime. «Lors de sa séance du 12 février 2025, le Conseil a déterminé qu’il existait une preuve prima facie de négligence professionnelle à l’encontre du Dr Moheeputh et que sa conduite, ses actes et son comportement étaient d’une telle gravité qu’il devait, dans l’intérêt public, cesser immédiatement d’exercer la médecine. En conséquence, le Conseil a décidé de le suspendre temporairement et l’informera des accusations portées à son encontre dans un délai de sept jours, avant qu’il ne comparaisse devant le Tribunal médical disciplinaire.»
Sollicité, l’avocat du Dr Moheeputh confie que son client a adressé une lettre au Medical Council pour contester cette décision qu’il considère injuste. Dans cette optique, Nishan Moheeputh a demandé au Conseil médical de réexaminer et d’annuler la suspension temporaire, estimant qu’elle était injustifiée. Il soutient ne pas avoir eu l’opportunité de contre-interroger plusieurs médecins et infirmières ayant témoigné en son absence. Le Dr Moheeputh a demandé une réponse du Conseil avant 16 heures demain, afin de décider, en concertation avec son avocat, s’il saisirait la Cour suprême pour demander une révision judiciaire de la décision. En cas de recours judiciaire, il ne pourra pas comparaître devant le Tribunal médical.
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