Interpellé par la députée Babita Thannoo à l’Assemblée nationale, mardi, le ministre des Arts et de la Culture, Mahen Gondeea, a vivement réagi à la situation préoccupante au Conservatoire national de musique François-Mitterrand. En cause : des retards de paiement pour les 46 enseignants de musique embauchés à temps partiel, qui n’ont pas reçu la composante compensatoire de leur rémunération depuis mars 2025.

Selon les informations transmises au ministre, ce retard est dû à l’expiration de la licence du logiciel de paie en février, faute de renouvellement dans les délais. Depuis, les calculs sont effectués manuellement, entraînant de sérieuses lenteurs. Une explication qui n’a pas convaincu le ministre. «Je n’accepte pas que le personnel soit pénalisé par une mauvaise planification du management. Avec 46 enseignants et un personnel administratif en place, des outils de base comme Excel auraient suffi. Le retard est injustifié», a-t-il déclaré fermement. Face à cette situation, des instructions claires ont été données : tous les arriérés doivent être réglés avant la fin du mois. Le conservatoire est également sommé de lancer sans plus attendre l’exercice de renouvellement de son logiciel de paie. Une enquête interne a été ordonnée, et des mesures disciplinaires ne sont pas à exclure. Le ministre a conclu en rappelant l’engagement du gouvernement à garantir une gestion efficace, équitable et transparente dans toutes les institutions publiques.