Lors de sa première sortie officielle en tant que CEO de Mauritius Telecom, à l’occasion du all-my.t Business AI Summit tenu ce jeudi 3 juillet au SVICC à Pailles, Veemal Gungadin est revenu sur les négociations salariales en cours avec les syndicats.

«Les syndicats eux-mêmes ont affirmé que l’ancien régime avait promis un ajustement de 22 % des salaires, et que cette promesse avait été acceptée. Mais en prenant mes fonctions, j’ai consulté les chiffres, et il en ressort clairement qu’une telle augmentation n’est pas viable pour la compagnie. Si chaque année nous augmentons les salaires de 22 %, cela représenterait Rs 750 millions que Mauritius Telecom devrait injecter annuellement dans le fonds de pension pour les dix prochaines années. Ce n’est tout simplement pas soutenable financièrement. J’ai proposé aux syndicats de poursuivre les discussions afin de trouver des solutions qui soient bénéfiques à la fois pour les employés et pour l’entreprise. Malheureusement, lors de la dernière réunion, les syndicats ont quitté la table des négociations. Mais la porte reste ouverte au dialogue.»

Le CEO a également commenté une affaire soulevée par les syndicats concernant le transfert d’un employé, apparenté à un syndicaliste, qu’ils qualifient de « transfert punitif ».