Développement dans le cadre de l’enquête entourant le meurtre de Ravi Ramchurn, retrouvé gisant sur le canapé de la maison du propriétaire où il travaillait et portant des blessures, le 12 février à Solférino. Faisant l’objet d’une accusation provisoire de meurtre, Yajna Devi Rutty, fille du propriétaire de la maison n° 5 à Solférino que la victime, habitant Plaine-Magnien, occupait, a été appelée, le jeudi 20 février, à fournir ses explications concernant une présumée implication.

Accompagnée de son avocat, Mᵉ Somand Kumar Adheen, la suspecte a d’abord nié toute participation au meurtre de cet homme de 50 ans. Elle a présenté un alibi, affirmant qu’elle ne se trouvait pas à la maison au moment où le locataire a été tué. «Je n’étais pas à la maison et mon copain ainsi qu’un ami qui étaient avec moi peuvent le prouver», a-t-elle déclaré aux enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Quatre-Bornes.

Pour rappel, le corps sans vie de Ravi Ramchurn, employé comme homme à tout faire dans la maison, a été retrouvé le 12 février, gisant sur le canapé avec de profondes blessures. Sa famille a déclaré s’être retrouvée face à des versions contradictoires.

Dans un premier temps, le propriétaire leur aurait expliqué que Ravi Ramchurn serait décédé dans son sommeil. Cependant, cette hypothèse a été écartée après l’arrivée de la police.

La scène de crime a été minutieusement fouillée et un rouleau à pâtisserie brisé a attiré l’attention des investigateurs. Le propriétaire a été entendu, mais, à ce stade, rien ne lui est reproché.

Le mystère entourant ce drame reste entier. L’autopsie, pratiquée par le chef médicolégal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès de Ravi Ramchurn à un choc hémorragique dû à des blessures à la tête.

En attendant, Yajna Devi Rutty reste en détention.