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Affaire coffres-forts
Réclamation de dommages de Rs 225 millions par Ramgoolam : le procès fixé en septembre
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Affaire coffres-forts
Réclamation de dommages de Rs 225 millions par Ramgoolam : le procès fixé en septembre

Le procès opposant le Premier ministre, Navin Ramgoolam, à l’État, à l’ancien commissaire de police (CP), et à l’ex-responsable du Central Crime Investigation Department (CCID), Heman Jangi, dans sa réclamation de Rs 225 millions de dommages, a été appelé pour la forme hier en Cour suprême. L’audience visait à fixer une nouvelle date. L’affaire sera finalement appelée le 5 septembre après avoir complété les échanges de documents et autres formalités.
Pour rappel, Navin Ramgoolam a précisé, dans sa plainte, qu’une série d’actes illégaux avait été initiée contre lui par les défendeurs. C’était une pure vendetta politique contre sa personne, orchestrée par le CCID, sous les commandes du CP d’alors et d’Heman Jangi. Dans la plainte déposée par les hommes de loi de Navin Ramgoolam, Mes Gavin Glover, Senior Counsel devenu Attorney General, Shaukat Oozeer et Bhooneshwar Sewraj, Senior Attorney, le Premier ministre réclame des dommages de Rs 25 millions pour chaque charge rayée. Il a été arrêté à 11 occasions par des enquêteurs du CCID en 2015 et 11 charges ont été retenues contre lui, soit conspiracy, money laundering, forgery, public official using his office for gratification for another person, influencing public official, et bribery for procuring contract.
Mais étant donné que neuf des charges ont été abandonnées par le Directeur des poursuites publiques, Navin Ramgoolam estime avoir été humilié, rabaissé et traité comme un criminel. «Lors des campagnes électorales, entre octobre et décembre 2014, sir Anerood Jugnauth (SAJ) avait formulé des menaces, ouvertement en public, disant qu’il ouvrirait une enquête policière sur moi et me ferait emprisonner si jamais il remportait les élections», avait-il expliqué. Il est d’avis que c’est une vendetta politique qui avait été orchestrée et menée par des éléments du CCID. Pour lui, les deux défendeurs ainsi qu’Heman Jangi, qui selon, Ramgoolam, était un proche de SAJ, ont agi de manière illégale, illicite et tortueuse en l’arrêtant tout en retenant des charges contre lui sans avoir des éléments de preuves qu’il avait commis les délits.
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