Publicité
Débats budgétaires 2025–2026
Richard Duval : «Un acte de bravoure face à un pays en ruine»
Par
Partager cet article
Débats budgétaires 2025–2026
Richard Duval : «Un acte de bravoure face à un pays en ruine»

Mercredi, le ministre du Tourisme, Richard Duval, a qualifié le Budget 2025-26 d’«héroïque» face à l’héritage «désastreux» laissé par l’ancien régime. «Ce Budget n’est pas le plus populaire, mais il est courageux», a-t-il déclaré d’emblée, faisant référence à une nation à reconstruire après «le naufrage de l’État».
S’appuyant sur des métaphores, Richard Duval a comparé la situation à celle de Simba dans «Le Roi Lion», revenant d’exil pour retrouver un royaume dévasté. Il a salué le Premier ministre, Navin Ramgoolam, d’avoir eu le courage d’annoncer des mesures impopulaires, telles que le relèvement de l’âge pour bénéficier de la pension universelle, mais nécessaires pour redresser les finances du pays.
Le ministre a vivement critiqué la gestion de l’ex-gouvernement MSM, évoquant une dette publique dépassant les 90 % du PIB, une dilapidation des fonds publics et des pratiques douteuses, comme l’attribution de contrats controversés. Il a cité des montants faramineux, notamment Rs 30 milliards alloués à Mercantile & Maritime Ltd, ou encore les cas du MIC, Pulse Analytics et Molnupiravir, dénonçant le manque de transparence dans l’utilisation des fonds publics. Sur le plan touristique, Richard Duval a défendu les chiffres récents, soulignant une hausse des arrivées avec 610 064 visiteurs entre janvier et mi-juin 2025, contre 599 039 l’an dernier. Il a insisté sur la nécessité de repositionner la destination Maurice sur la qualité plutôt que sur la quantité, tout en annonçant plusieurs projets : musées à ciel ouvert, villages culinaires, signalétique culturelle, et restauration des sites patrimoniaux. Il a également confirmé une taxe touristique de 3 euros destinée à soutenir un tourisme durable.
Enfin, Richard Duval a dénoncé les atteintes aux libertés sous le précédent gouvernement, saluant le retour de la démocratie, de la liberté d’expression et d’un État de droit. «Le monde déteste le changement, mais c’est la seule chose qui le fait progresser», a-t-il conclu, appelant à la confiance dans le leadership de Navin Ramgoolam et de Paul Bérenger pour remettre le pays sur les rails.
Publicité
Publicité
Les plus récents




