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Casela Nature Parks

Sous les yeux des géantes : Une vie consacrée aux girafes

10 mars 2025, 17:14

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Sous les yeux des géantes : Une vie consacrée aux girafes

■ Cendrine Ribet de Chalain, «zookeeper» (à g.), et Adrien René, «animal keeper».

Dans l’univers fascinant de Casela Nature Parks, une histoire singulière se tisse chaque jour entre l’homme et l’animal. Deux passionnés, Cendrine Ribet de Chalain, 57 ans, et Adrien René, 27 ans, incarnent cet amour inconditionnel pour les girafes. Deux générations, une seule mission : veiller au bien-être de ces majestueux mammifères.

Depuis une décennie, Cendrine consacre sa vie aux girafes du parc. Soignante animalière expérimentée, elle est témoin de leur croissance, de leurs naissances et de leurs habitudes. Adrien, quant à lui, a rejoint l’équipe il y a trois ans, et a rapidement été captivé par cette relation exceptionnelle entre l’homme et l’animal. «J’ai toujours voulu travailler avec les animaux, mais en observant Cendrine, j’ai compris que cela allait bien au-delà des soins. Il s’agit de bâtir une relation de confiance, un lien profond qui se forge avec le temps», explique-t-il.

Chaque matin, le rituel est immuable : inspection minutieuse des animaux, distribution de nourriture, et moments de complicité où les girafes viennent chercher caresses et attention. «Elles nous reconnaissent, elles savent que nous sommes là pour elles et elles nous le rendent à leur manière», raconte Cendrine avec tendresse.

Transmission et apprentissage

Si les soins des girafes demandent rigueur et patience, la transmission du savoir joue un rôle clé dans ce métier. Pour Cendrine, il est primordial de partager son expérience avec la nouvelle génération. «Je suis fière de voir Adrien évoluer. Il a cette étincelle, cette détermination essentielle pour ce travail. Lui enseigner les gestes justes et les habitudes des girafes, c’est un héritage que je lui transmets», confie-t-elle.

De son côté, Adrien se nourrit de ces enseignements quotidiens. «Cendrine m’apprend la patience, l’observation et l’art de décoder le langage corporel des girafes. Chaque jour, je découvre quelque chose de nouveau», ajoute-t-il avec admiration. Le travail d’Adrien ne se limite pas à la routine quotidienne. Il participe également à des formations spécialisées et à des échanges avec d’autres soigneurs animaliers pour perfectionner ses compétences. «Il y a toujours quelque chose à apprendre. Chaque girafe est différente, avec son propre tempérament et ses habitudes. Comprendre cela est fondamental pour assurer leur bien-être», précise-t-il.

Un engagement pour le bien-être animal

Rien n’est laissé au hasard dans leur travail : de l’alimentation équilibrée des girafes à la surveillance de leur état de santé, chaque détail est essentiel. Leur engagement se traduit par une quête constante d’amélioration des pratiques et une compréhension affinée du comportement animal. «Nous travaillons en étroite collaboration avec des vétérinaires pour nous assurer que les girafes reçoivent les soins nécessaires. Une simple variation de comportement peut indiquer un problème sous-jacent et il est de notre devoir d’être attentifs à ces signaux», indique Cendrine.

Leur mission va au-delà des soins quotidiens. Ils participent activement aux programmes de conservation et de sensibilisation menés par le parc. «Les girafes sont une espèce emblématique, mais elles font face à des menaces dans la nature. Notre rôle est aussi de sensibiliser le public à leur protection», souligne Adrien.

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En les observant interagir avec les girafes, une évidence saute aux yeux : une connexion unique les unit à ces créatures. Les regards complices, les gestes attentionnés, les échanges silencieux empreints de respect et d’affection témoignent de leur engagement profond. «Voir les girafes heureuses et en pleine santé, c’est notre plus grande satisfaction. Lorsqu’une girafe pose sa tête sur notre épaule, c’est comme un remerciement. Et ça, ça n’a pas de prix», confie Cendrine, émue. Pour Adrien, il n’y a pas de doute : «Je ne peux pas imaginer faire autre chose. J’ai trouvé ma voie, et c’est grâce à Cendrine et aux girafes.»

Cendrine et Adrien envisagent l’avenir avec espoir et détermination. «Notre métier évolue sans cesse. De nouvelles techniques de soin et d’enrichissement sont développées pour améliorer encore plus la qualité de vie des girafes», explique Cendrine. Adrien, lui, rêve d’aller encore plus loin : «J’aimerais approfondir mes connaissances en comportement animal et contribuer davantage aux programmes de conservation. Les girafes méritent tous nos efforts.»

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