Dimanche, express.co.uk a rapporté que le projet du Premier ministre britannique, sir Keir Starmer, de transférer la souveraineté des îles Chagos à Maurice est plongé dans une nouvelle controverse. Cette situation fait suite à l’interrogatoire de l’ancien Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, architecte de l’accord, dans le cadre d’une enquête sur un présumé blanchiment d’argent. Des figures politiques britanniques de premier plan ont vivement critiqué cet accord.

Chris Philp, Shadow Home Secretary, a déclaré que «le fait que l’architecte de cet accord déplorable ait été interrogé dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent remet sérieusement en question l’avenir de ces propositions». Il a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité que les fonds versés par le Royaume-Uni à Maurice soient détournés à des fins personnelles. Priti Patel, Shadow Foreign Secretary, a, elle, accusé le gouvernement travailliste d’avoir manqué de transparence tout au long des négociations concernant les îles Chagos. Elle a exhorté le gouvernement à divulguer toutes les informations pertinentes sur ce développement récent, soulignant son impact potentiel sur les intérêts nationaux britanniques.

Quant à Robert Jenrick, Shadow Justice Secretary, il a également critiqué l’accord, affirmant que sir Keir Starmer suivait aveuglément un jugement non contraignant, rendu en partie par des juges nommés par des régimes autoritaires. Il a qualifié cette approche de «capitulation dangereuse» qui pourrait compromettre la sécurité nationale du Royaume-Uni. De plus, Richard Tice, chef adjoint de Reform UK, a exprimé ses préoccupations sur les réseaux sociaux, suggérant que l’accord pourrait être entaché de corruption financière.

Le gouvernement britannique a refusé de commenter l’enquête en cours sur l’ancien Premier ministre mauricien.