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Affaire Chagos
Un accord de plus en plus contesté
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Affaire Chagos
Un accord de plus en plus contesté

L’affaire des Chagos continue de susciter un vif débat sur la scène internationale, avec des critiques venant de plusieurs fronts. Alors que sir Keir Starmer tente de justifier l’accord avec Maurice auprès de Washington, l’opposition grandit tant au sein du Royaume-Uni que des États-Unis. Entre des préoccupations sécuritaires, des accusations de corruption à Maurice et des tensions autour de la Chine, l’issue de ce dossier reste incertaine.Voici un récapitulatif de la semaine sur l’affaire Chagos, selon les articles publiés dans la presse internationale.
«GB News» – 16 février : Enquête pour blanchiment d’argent contre l’ex-Premier ministre mauricien
GB News a révélé que l’accord de rétrocession des Chagos pourrait être remis en cause en raison d’une enquête pour blanchiment d’argent visant l’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth. Ce dernier, ainsi que plusieurs membres de sa famille et de son entourage, a été interrogé par la Financial Crimes Commission de Maurice après la découverte de valises contenant d’importantes sommes d’argent en diverses devises, ainsi que des objets de luxe. Ces soupçons ont ravivé les critiques sur la légitimité de l’accord avec Maurice.
** «Daily Mail» – 17 février : Un «scandale» selon un ancien conseiller de Trump**
Le Daily Mail a rapporté qu’Herbert McMaster, ancien conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, considère l’accord de rétrocession des Chagos comme une «trahison stratégique». Il met en garde contre l’influence croissante de la Chine, affirmant que cet accord placerait les États-Unis et le Royaume-Uni en position de faiblesse. Il critique également l’idée de céder la souveraineté à un pays qu’il perçoit comme un allié de Pékin.
«Financial Times» – 19 février : sir Keir Starmer veut convaincre Donald Trump
Selon le Financial Times, le Premier ministre britannique, sir Keir Starmer, s’apprête à défendre l’accord Chagos-Maurice auprès de Donald Trump lors de leur rencontre à Washington. L’article souligne que les justifications de cet accord, notamment les préoccupations sécuritaires liées à la base de Diego Garcia, sont vivement contestées. Un rapport de Policy Exchange, un think tank conservateur, remet en question la nécessité de cet accord et alerte sur un «danger de soumission» aux intérêts chinois.
«Express UK» – 20 février : L’ombre de la Chine plane sur l’accord Chagos
Bien que ne portant pas directement sur l’affaire Chagos, un article d’Express UK met en lumière les craintes grandissantes autour de l’influence chinoise au Royaume-Uni. Il est question d’un projet d’ambassade géante chinoise à Londres, que certains estiment être une potentielle «base d’espionnage». Ce contexte de méfiance à l’égard de Pékin pourrait avoir un impact sur les discussions concernant la rétrocession des Chagos à Maurice, un pays perçu par certains comme proche de la Chine.
«WION News» – 20 février - Soutien de l’Inde à la finalisation de l’accord sur les Chagos
WION News a publié une interview du ministre des Affaires étrangères indien, Dhananjay Ramful, qui a déclaré que l’Inde a été «très favorable» à la finalisation de l’accord sur les îles Chagos. En octobre 2024, Maurice et le Royaume-Uni avaient conclu un accord selon lequel Maurice obtiendrait la souveraineté sur l’ensemble de l’archipel, y compris Diego Garcia, tandis que le Royaume-Uni conserverait le contrôle de la base militaire pour un bail initial de 99 ans. Le ministre a souligné l’importance de l’implication de l’Inde dans ce processus et a exprimé l’espoir que la nouvelle administration américaine réévalue l’accord, compte tenu de l’intérêt stratégique des États-Unis pour la base de Diego Garcia.
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