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Dépenses électorales excédentaires

Un septuagénaire dépose une «precautionary measure» contre Richard Duval

4 février 2025, 06:00

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Un septuagénaire dépose une «precautionary measure» contre Richard Duval

Après la publication récente de la Commission électorale des dépenses déclarées par les candidats lors de la dernière campagne électorale, conformément à la Representation of the People Act, un habitant de Forest-Side, âgé de 74 ans, a déposé le samedi 1er février, une precautionary measure au poste de police de Curepipe contre Richard Duval, ministre du Tourisme. Cela, pour demander l’ouverture d’une enquête contre lui à la suite de présumées dépenses électorales excessives lors des dernières élections législatives. Selon le plaignant, le ministre aurait déclaré des dépenses de Rs 248 000, bien au-dessus du plafond autorisé de Rs 150 000 fixé par la Representation of the People Act.

L’affaire a éclaté après que la presse a révélé que Richard Duval, élu dans la circonscription n°17 (Curepipe–Midlands) et membre de l’Alliance du changement, avait dépassé le montant limite des dépenses électorales autorisées. Selon le plaignant, ce dépassement constitue une infraction à la loi électorale et il a ainsi sollicité une enquête de la part des forces de l’ordre pour vérifier si des irrégularités avaient eu lieu pendant la campagne électorale.

Il est à noter que Richard Duval ne serait pas le seul élu à avoir dépassé le plafond des dépenses. D’autres candidats, dont plusieurs ministres, auraient également déclaré des montants supérieurs à la limite autorisée de Rs 150 000. Parmi eux, Kaviraj Sukon, ministre de l’Enseignement supérieur, a déclaré Rs 233 000, Sandeep Prayag, Rs 222 000, Kavy Ramano, Rs 220 000, Raj Pentiah, Rs 187 000 et Kevin Lukeeram, Rs 156 500.

Selon l’article 55 de la Representation of the People Act, une pratique illégale est passible d’une amende maximale de Rs 1 000 et d’une interdiction de candidature ou de vote pendant cinq ans. Ces sanctions n’entrent toutefois en vigueur qu’après un délai de 30 jours ou en cas de recours devant la Cour suprême.

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