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Saisie de Rs 840 000 de drogue synthétique

Un trentenaire acquitté

16 décembre 2024, 11:00

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Un trentenaire acquitté

Un habitant de Résidence Kennedy, Quatre Bornes, âgé d'une trentaine d'années, a été acquitté par la Cour intermédiaire alors qu'il était accusé d'importation de drogue. L'affaire remonte à 2017. Un colis suspect en provenance du vol MK 045 avait été intercepté à l’aéroport après un scan. Le colis, en provenance de Chine, était destiné à l'habitant de Quatre Bornes. Les officiers ont ouvert le paquet, qui contenait une poudre suspectée d'être de la drogue synthétique, avec une étiquette en chinois. La valeur de la marchandise était estimée à Rs 840 000. Un exercice de «contrôle de livraison» avait été monté par l’Anti Drug And Smuggling Unit de l’aéroport. Le colis a été remplacé par un «dummy». Des officiers se sont rendus chez le jeune homme pour lui livrer le colis. L’individu a pris livraison du colis et a ensuite été arrêté. À l’ouverture de son procès, il avait plaidé non coupable. Dans sa défense, le jeune homme a relaté qu’il ne savait pas ce que contenait le colis. Il a expliqué qu’il avait dans le passé commandé des produits pour fabriquer de la peinture et de la lessive liquide, car il avait l’intention de lancer un business. Il pensait que c’était l’une de ses commandes qui n’avait pas encore été livrée ou qu’un proche lui avait envoyé quelque chose. Mais il n’attendait pas de colis en particulier. Il avait déjà pris livraison de colis commandés. Le trentenaire était représenté par Me Ridwaan Toorbuth. De plus, lors de sa plaidoirie, Me Ridwaan Toorbuth a fait ressortir que son client n’a jamais été confronté aux pièces à conviction saisies.

Dans son verdict, le 27 novembre, la magistrate, Keshri Soochit  a fait ressortir qu’aucune preuve n'a été présentée pour démontrer que l'accusé avait l'intention de recevoir le colis, qui avait été envoyé depuis une source en Chine, ou qu'il exerçait un contrôle sur sa livraison. D'autant plus lorsque le colis avait été intercepté la police a tenté de contacter un numéro dessus qui est resté sans réponse. Ainsi, aucune preuve n'a été produite pour montrer que l'accusé contrôlait, suivait ou attendait le colis.

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