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Abus sexuels sur enfants

Une fillette de sept ans agressée par des camarades de classe

18 juin 2025, 11:00

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Une fillette de sept ans agressée par des camarades de classe

(Photo d'illustration)

Les cas d’abus entre mineurs n’en finissent pas. La Brigade pour la protection de la famille (anciennement Brigade des mineurs), la Child Development Unit (CDU) et la Family Protection Unit (FPU) ont été alertés par un cas d’agression grave qui s’est produit, dans une classe d’une école du gouvernement du nord, l’année dernière. Presque un an, après la victime, âgée de sept ans, est sortie de son mutisme, pour dénoncer ses agresseurs, ses camarades de classe. Une plainte a été faite au poste de police de Grand-Gaube, en présence de son père.

L’agression se serait produite fin juillet 2024. Ce jour-là, la petite, alors âgée de six ans, se trouvait dans sa classe, seule, au moment de la recréation, quand deux de ses camarades sont entrés, se sont rués sur elle et l’ont tirée dans un coin. L’un d’entre eux a soulevé sa robe, pendant que l’autre a introduit un doigt dans ses parties privées, alors que l’autre lui a bâillonné la bouche pour l’empêcher de crier. La petite se souvient avoir saigné après cette agression et dit pouvoir aussi identifier ses agresseurs. Après son audition, ses parents ont exprimé leur choix de la faire examiner par un médecin légiste. La jeune victime a déjà été examinée par un psychologue du ministère. Cette affaire est prise très au sérieux.

La police enquête aussi sur un autre cas. Le dimanche 15 juin, une femme de 34 ans s’est rendue au poste de police de sa localité pour rapporter les confidences de sa fille, âgée de dix ans, élève en Grade 5. Les faits se seraient déroulés le même jour, au domicile du père de la fillette dans la capitale. Selon la déposition, l’enfant dormait dans sa chambre lorsqu’un parent septuagénaire, surnommé «tonton», serait entré et aurait soulevé son teeshirt avant de l’embrasser sur l’abdomen. Réveillée en sursaut, la fillette dit avoir repoussé l’homme, qui a quitté la pièce sans un mot.

Ce n’est qu’à son retour chez sa mère, plus tard dans la journée, qu’elle a remarqué deux marques rouges sur son ventre et révélé partiellement l’incident. Ayant pris son récit au sérieux, la mère a aussitôt sollicité l’aide des autorités. L’enfant a été admise à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, Port Louis, pour un examen médical. Une enquête a été ouverte par la Brigade de protection de la famille et le suspect, un homme de 71 ans, est recherché.

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