Une habitante de Rose-Hill, âgée de 95 ans, était admise à l’unité des brûlés du service féminin à l’hôpital Victoria, Candos. Le 16 mai, elle a été autorisée à rentrer chez elle malgré le fait que son état de santé inquiétait ses proches, en particulier sa fille. Elle a décidé de signaler le cas aux autorités. Selon les informations recueillies, la patiente s’était rendue pour la première fois aux urgences de l’hôpital le 25 décembre 2024. Le médecin de garde avait alors estimé que sa blessure à la jambe gauche n’était pas grave, mais elle avait tout de même été admise. Deux jours plus tard, le 27 décembre, elle s’est à nouveau présentée pour des soins. Là encore, le personnel médical a jugé le cas bénin, avant de l’admettre dans une autre salle d’hospitalisation où elle est restée jusqu’au 31 décembre. Elle a ensuite été transférée à l’unité spécialisée des brûlures pour les femmes.

Le 15 janvier 2025, une intervention chirurgicale de greffe cutanée a été pratiquée sur sa jambe gauche. Toutefois, les inquiétudes de la famille ont pris une nouvelle dimension lorsqu’une assistante sociale de l’hôpital les a contactés, d’abord le 16 mai, puis le 17 mai, pour les informer d’un possible transfert vers l’hôpital de Mahébourg pour des soins supplémentaires. C’est alors que la fille de la patiente a découvert avec stupeur que sa mère aurait en réalité été officiellement discharged depuis le 2 mai, alors que son état restait préoccupant. Face à ces contradictions et au flou autour de la prise en charge médicale, la fille a exprimé de vives préoccupations. Elle a déposé une Precautionary Measure au poste de police de l’hôpital Victoria, pour signaler la situation et prendre les précautions nécessaires, affirmant que si la santé de sa mère se détériore davantage, elle tiendra l’établissement pour responsable. Elle a également indiqué son intention de saisir le ministère de la Santé.